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En intégrant une association de bénévoles à l'hôpital, Gabriel devient berceur de bébés.Anna, jeune médecin, s'apprête à mettre au monde, seule, son premier enfant. Chacun a son propre combat à mener, un fossé les sépare, et pourtant leur rencontre va tout changer. Et si, ensemble, ils apprenaient à se reconstruire ? à vaincre leurs peurs et à affronter les fantômes du passé ?Les Yeux couleur de pluie, Entre mes doigts coule le sable, De battre la chamade... ont révélé la justesse et l'intensité exceptionnelles de Sophie Tal Men pour exprimer les sentiments. Dans ce roman inspiré par le quotidien émouvant de l'hôpital, elle nous invite à ne pas avoir peur lorsque la vie nous tend les bras.

Un grand roman écrit à quatre mains à partir de l'histoire du film de Radu Mihaileanu (Prix du Meilleur Scénario en 2004) 1984. Des milliers d'Africains de vingt-six pays frappés par la famine se retrouvent dans des camps, au Soudan. A l'initiative d'Israël et des Etats-Unis, une vaste action (opération Moïse) est menée pour emmener des milliers de Juifs Ethiopiens (Falashas) vers Israël. Une mère chrétienne pousse son fils de 9 ans à se déclarer juif, pour le sauver de la famine et de la mort. L'enfant arrive en Terre Sainte. Déclaré orphelin, il est adopté par une famille française sépharade vivant à Tel-Aviv. Il grandit avec la peur que l'on ne découvre son double secret-mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la culture occidentale, la judaïté, mais aussi le racisme et la guerre dans les territoires occupés. Il deviendra tout à la fois juif - Israëlien - Français - Tunisien..., une vraie tour de Babel. Mais jamais il n'oubliera sa vraie mère, restée dans le camp, et que secrètement et obstinément, il rêve de retrouver un jour...

Un roman à plusieurs voix : quatre adultes, trois ados et un enfant qui se connaissent à peine et passent des vacances dans un endroit isolé du pays de Galles, sous la pluie. C'est Richard qui a souhaité ces vacances familiales suite au décès de sa mère : il veut se réconcilier avec sa soeur Angela, qu'il évitait depuis une vingtaine d'années.

Une enfance, une adolescence à huis clos dans l'ombre étouffante d'une mère rescapée de la déportation et qui ressasse inlassablement ses souvenirs : la dénonciation, l'horreur des camps de concentration, la disparition de son époux... Un suspense surprenant où Patrick Cauvin jongle brillamment avec le pire jusqu'au dénouement... insoupçonnable.

Vent de sable a été écrit à la suite du voyage que fit Kessel avec Émile Lécrivain sur la ligne Toulouse-Casablanca Dakar. Lécrivain était le plus ancien pilote de cette ligne qu'il avait ouverte officiellement le juin 1925. Casablanca et ses boîtes de nuit, Agadir et son quartier réservé, le fort Juby et le pénitencier militaire, Villa Cisneros et sa garnison espagnole sont les différentes étapes de ce raid. Pendant son voyage et aux escales, Kessel apprend à connaître les pionniers de l'aviation civile parmi lesquels comptaient Mermoz et Saint-Exupéry. Audacieux, simples et modestes, envoûtés par le désert, ces hommes considéraient le transport du courrier comme une religion. Chaque semaine, ils accomplissaient un tour de force pour apporter les sacs à bon port, au péril de leur vie.

Garde du corps dans la société de son père, Sydney, pétillante parisienne de 30 ans d'origine mexicaine, est appelée à la dernière minute pour veiller à la sécurité de Simon Boganti. Ce séduisant peintre très en vogue vit un divorce mouvementé et ultra-médiatisé avec une jeune top-model. Entre la fougueuse jeune femme et l'arrogant peintre, la rencontre est explosive D'autant que Sydney n'a qu'un rêve : tout quitter pour ouvrir son propre haras. De l'autre côté de l'océan, Philippe travaille comme journaliste au Mexique lorsqu'un manuscrit maya ancestral lui révèle l'existence d'une terrible prophétie. Le danger rôde. Sydney et Philippe l'ignorent encore, mais un lien profond les unit

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Personne ne connait les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre cet homme n'a trouvé qu'une remède: se tourner vers la beauté.

Comédienne à succès à 16 ans, Charlotte se découvre séropositive à 17 ans. Devenue mère à 30 ans, elle est greffée cardiaque à 35 ans, divorcée peu après, et subit à 40 ans un double infarctus sur son nouveau coeur greffé. Mais Charlotte est une battante, une résiliente, une mère célibataire animée d’une puissante volonté de vivre, joyeuse et contagieuse. Dans cette nouvelle autofiction, elle entreprend avec Lili, sa truculente amie de toujours, un vaste plan d’action pour retrouver l’amour. Elles tenteront ensemble toutes sortes d’aventures cocasses, touchantes et troublantes. Charlotte a aussi vécu ce que l’on nomme une "Expérience de mort imminente"(EMI). Depuis, elle ressent autour d’elle l’étrange présence de sa mère qu’elle adorait, décédée 15 ans plus tôt. Lors de différentes manifestations qui la bouleversent et l’intriguent, elle va comprendre que sa survie miraculeuse n’est pas un hasard. Elle doit témoigner de ce qu’elle a vu, de la vie après la vie, de ces énergies autour de nous qui nous guident, de cet immense espoir, du 8e cielà

La nuit de sa naissance, à Arras, il grondait un tel orage qu'on prédit au fils du boulanger un destin hors du commun. La taille du nouveau-né elle-même laissait présager de grands exploits : un Hercule. Plus tard, ses camarades de jeu le surnommeront " Vautrin " (sanglier) - sobriquet sous lequel, grâce à Balzac, François Vidocq passera à la postérité littéraire. Le Jean Valjean des Misérables ne lui devra pas moins... Inépuisable source d'inspiration romanesque que cette vie sans concession ! Ancien forçat, Vidocq révolutionna la brigade de Sûreté de Paris par sa connaissance du milieu, ses talents d'infiltration. A chaque instant, l'ombre et la lumière se disputent cet homme double, impétueux et voluptueux. Si jadis on imprima sa légende, il se révèle, en ces pages, tel qu'en lui-même, crime après crime, femme après femme. Le dernier des grands bandits et le premier des grands flics...

"Mains croisées sur les genoux, yeux baissés, j'ai vanté mes qualités, tout ce qui est inculqué aux filles de la petite noblesse de province pour en faire des maîtresses de maison pieuses et économes...Mme Ernest Treives a ri, selon son habitude : "c'est parfait. Vous commencez demain. Je vous prends à l'essai, Mademoiselle Drot. L'essai a duré soixante cinq ans". 1938. Lorsque la jeune et belle Bénédicte Drot est rejetée par sa famille versaillaise, militaire et ardemment catholique, les premiers grondements de la seconde guerre mondiale retentissent déjà. Fille-mère, contrainte de gagner sa vie, elle confie son enfant à des religieuses et entre au service des Treives, des juifs marchands d'art de la Plaine Monceau. Avec une détermination farouche et un amour infini pour ses maîtres et leur petit garçon, la gouvernante traversera la guerre à leur côté, pilier invisible, héroïne magnifique et secrète.

Le Caire des années 30, à la veille de la Seconde Guerre mondiale: tandis qu'une vieille nation accède à la modernité, une famille se trouve en butte aux difficultés du quotidien. Sans ressources à la mort du père, la mère, figure omniprésente - vivante incarnation de l'Égypte éternelle - , t ses quatre enfants parviennent à surmonter une suite d'épreuves, leurs permettant alors d'espérer des jours meilleurs. Mais c'était faire fi de la malédiction qui s'acharne sur cette famille. A travers les destins individuels de ses personnages, Naguib Mahfouz nous entraîne dans une profonde méditation sur le secret de la vie et des êtres, le libre arbitre et la fatalité, le Bien et le Mal. "Vienne la nuit" a rencontré dès sa parution en 1949 un succès retentissant et connaît vint et une rééditions à ce jour, record absolu dans toute l'œuvre de Mahfouz. Il figure par ailleurs parmi les grands classiques du cinéma arabe, avec une adaptation à l'écran sous le titre "Début et fin".

Constance Briscoe raconte le calvaire de son enfance, dans l’Angleterre des années 1960. Haïe par sa mère, elle subit les pires traitements : insultes, coups, humiliation, privation de nourriture. Mais alors qu’elle est abandonnée de tous, cette petite fille va faire preuve d’une volonté et d’un courage exceptionnels, jusqu’à parvenir à réaliser son rêve : devenir avocate.

Tout sourit à Skandar Hayek, homme d’affaires libanais prospère et respecté. À la tête d’un négoce de tissu, il règne sur son usine et sur son clan, malgré les nuages qui s’amoncellent sur le pays en ce milieu des années 1960 ou encore, de manière plus prosaïque, les disputes incessantes entre Marie, son épouse, Karine, sa fille chérie, et Mado, son acariâtre de sœur. Quant au successeur, il sera bien temps, le moment venu, de le choisir, entre Noula, ce fils aîné qui ne doute de rien, et Hareth, le cadet, rêveur, épris de livres et de voyages. Depuis la terrasse ensoleillée de la villa familiale où il passe le plus clair de son temps, le narrateur, qui est aussi le chauffeur et le confident du vieux Skandar, observe et raconte cet âge d'or que rien ne semble devoir vraiment ternir. Jusqu'à ce que l'impensable se produise : un matin, le patriarche s'effondre devant ses ouvriers médusés. Dans la querelle de succession qui s'ouvre alors, et la guerre civile qui éclate, les femmes de la villa devront faire taire leurs disputes, affronter les milices et leurs chefs prédateurs : prendre le pouvoir, en somme.

Mère et épouse dévouée, Tanya Harris est aussi écrivain à ses heures perdues. Par une belle matinée de juillet, un appel téléphonique bouleverse le cours paisible de son existence. Son agent lui annonce une nouvelle extraordinaire : un célèbre producteur souhaite qu'elle écrive le scénario de son prochain film. L'occasion est unique, mais obligerait Tanya à passer une partie de la semaine à Hollywood, loin de sa famille. Déchirée entre son amour pour les siens et le désir de réaliser son rêve, Tanya accepte finalement de saisir la chance de sa vie. Installée au Beverly Hills Hotel, un palace somptueux, elle côtoie les célébrités et est rapidement happée par l'univers trépidant du cinéma. Mais, en s'éloignant de sa famille, Tanya risque de payer le prix fort. D'autant qu'à Hollywood les tentations sont nombreuses... A travers le destin incroyable d'une femme au foyer devenue scénariste de renom, Danielle Steel nous ouvre les portes de la capitale mondiale du rêve, étourdissant tourbillon de génie, de paillettes, d'espoir et d'illusions.

Une histoire d'amour inoubliable, celle de toute une vie. Quand Vince et Joy font connaissance, ils ont tous deux 19 ans, et laissent derrière eux une adolescence difficile. Ensemble, ils découvrent l'intensité du premier amour, qui va les marquer à tout jamais. Séparés par les caprices de la vie et d'un destin facétieux, ils ne cessent de voir leurs existences se croiser, à coup de jeux de tarot, de chat télépathe et de colocataires opiniâtres. Pourtant, tous deux continuent à avancer, avec en tête le souvenir de leur premier amour qui ne ressurgit jamais au bon moment. Traumatisée par le divorce tardif de ses parents, Joy va se jeter la tête la première dans un mariage qui tournera au désastre. Un mari jaloux, possessif l'entraîne dans une spirale dont elle ne sortira que sous l'impulsion de Vince, qui a lui-même maille à partir avec une femme charmante mais lunatique. Chacun construit sa vie : Joy part sur les traces de son véritable père, Vince fonde finalement une famille dans l'univers chaotique qui est devenu le sien, avant que tous deux ne se retrouvent finalement, vingt ans plus tard ? Traduit de l'anglais par Valérie Rosier et Florence Bellot L'auteur Lisa Jewell est née à Londres en 1968. Après cinq ans passés à travailler dans la mode, elle a décidé de se consacrer à l’écriture et ses romans connaissent rapidement un vif succès en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Ils ont été traduits dans de nombreux pays, dont l’Espagne et la Norvège.

Véritable petit bijou, ce roman épistolaire publiée en 1824 se présente comme une variation sur la jalousie et ses affres. Confrontée à l'image obsédante de son amant disparaissant dans la calèche d'une autre beauté au sortir de l'opéra, notre héroïne tente de comprendre et de calmer les milles émotions qui l'assaillent. Au cours d'une nuit d'insomnie et d'une journée perdue à guetter un signe de celui qui -semble-t-il vient de la trahir, elle ne trouve d'autre consolation que de lui écrire. Quarante-quatre lettres pour dire vingt-quatre heures de fièvres, de doutes et de désespoir. Cet unique roman de roman Constance de Salm bouleversera tous les amoureux de Stefan Zweig et de Marcelle Sauvageot. Poétesse et dramaturge, celle que l'on surnommait " la muse de la Raison " défendit ardemment la cause féminine et tint un brillant salon littéraire, ou se côtoyèrent Alexandre Dumas fils, Paul Louis Courier, Stendhal et Houdon.